Lyrurus tetrix
Le Tétras lyre (Lyrurus tetrix anciennement Tetrao tetrix), est également appelé coq des bouleaux ou petit coq de bruyère (par opposition au grand tétras). C'est une espèce d'oiseau sédentaire, symbole des Alpes européennes. Sa distribution est nordique et boréo-montagnarde.
Di
DiurneUn animal est dit diurne lorsqu'il est actif le jour. On l'oppose au comportement nocturne.Ces comportements sont décrits dans le cadre de la bran...
He
HerbivoreUn phytophage, également désigné comme herbivore, est, dans le domaine de la zoologie, un animal qui se nourrit exclusivement ou presque de plan...
Te
TerrestreOv
OviparesL'oviparité est une stratégie de reproduction d'une espèce où l'ovule à maturation au sein de la femelle est ensuite pondu sous la forme d'un ...
Pr
PrécocialAr
ArboricoleArboricole désigne ce qui a trait aux arbres. Que ce soit la vie dans les arbres ou bien la culture des arbres, l’arboriculture.
Te
TerritorialEn éthologie, le territoire est l'aire sociographique qu'un animal d'une espèce particulière défend systématiquement contre les individus de s...
Gr
GrégaireUne agrégation désigne un regroupement plus ou moins temporaire d'animaux grégaires. Lorsque ce regroupement a tendance à devenir permanent et ...
So
SocialNo
Non migrateurB
commence avecLe tétras n’est présent qu’en Eurasie, où il peuple une grande partie de la Russie, le nord du Kazakhstan, de la Mongolie et de la Chine.
Dans les Alpes, le tétras-lyre a besoin d'un domaine vital d'au moins 3 000 hectares, comprenant des forêts de conifères avec clairières. En Lettonie, les microréserves établies pour la protection du tétras peuvent inclure des zones-tampons allant jusqu'à 300 hectares.
On le trouve jusqu'à 2 300 m d'altitude, limite supérieure des arbres, zone des rhododendrons et des aulnes verts. Il est très lié à la présence d'arbustes de la famille des éricacées (airelle, myrtille, canneberge, bruyères, callune...).
Le Tétras lyre peuple les clairières et les lisières des forêts de conifères mêlées de bouleaux, les landes humides parsemées d'arbres.
C'est un oiseau sédentaire, polygame et sociable toute l'année.
En hiver il se construit une sorte d'igloo dans la neige, où la température reste à environ 4 °C. Ce comportement peut être perturbé ou rendu impossible dans certaines zones de pratique du ski ou d'autres sports d'hiver (raquette, randonnée).
« Éternuement » sonore tiou - ouiich. Roucoulements graves, rapides et prolongés lors des parades nuptiales.
Majoritairement végétarien, se nourrissant de feuilles, de bourgeons, de graines, de fleurs et de baies, il complète son alimentation avec des insectes, des araignées et des invertébrés.
Le tétras-lyre est surtout célèbre pour ses parades nuptiales printanières. Les mâles se retrouvent tous les ans, aux mois de mars, avril, mai et début juin sur des espaces dégagés d’arbres, plateaux ou tourbières appelées lek (ou aire de parade). Au centre de cet emplacement se trouve l’arène où les coqs paradent, chantent, se mesurent ; les gestes et les allures ont tous une signification bien précise : provocation, domination…
Pendant ce temps les poules vagabondent d’une place à l’autre, et choisissent chacune leur futur partenaire qui est toujours le mâle dominant ; elles finissent par s’accoupler vers la mi-mai. Fin mai, les poules commencent à pondre (de 3 à 10 œufs) puis à couver ; 26 jours après la ponte du dernier œuf, les jeunes poussins naissent. Les petits sont nidifuges, mais restent accompagnés par leurs mères jusqu’à l’automne où ils se dispersent.
Les femelles pondent à même le sol, dans un amas de brindilles, souvent cachées dans un fourré où elles peuvent être alors très vulnérables.
Les populations de tétras-lyre sont très sensibles au déboisement et au développement du pâturage extensif qui détruit la végétation basse indispensable à l'oiseau.
Aujourd'hui, les menaces sont donc le morcellement et la destruction de l'habitat, la chasse abusive mais surtout les dérangements car son domaine vital se trouve souvent en partie intégré dans les domaines skiables des stations ce qui fragmente son habitat. Les comptages effectués ont montré une densité de 0,95 tétras-lyre, pour 100 hectares, dans les secteurs des stations de ski, alors que généralement elle est de 3,25 dans les zones vierges.
Souvent victime de collisions mortelles avec les câbles de remontées mécaniques, son principal ennemi est, l'hiver, le skieur hors-piste, l'amateur de poudreuse fraîche et, l'été, le randonneur. En effet, dès les premiers froids de l'automne, les tétras-lyre se regroupent pour survivre et recherchent des zones d'hivernage où la neige reste poudreuse. Dès les premières neiges, il s'enfouissent dans un trou creusé sous la neige pour se protéger du froid et d'éventuels prédateurs. Il peut passer la nuit entière et une bonne partie de la journée immobile dans cet abri s'il fait mauvais temps. Il économise ainsi ses graisses qui le protègent du froid et constituent ses principales réserves d'énergie.
La population européenne est estimée entre 325 000 et 740 000 couples.
Pendant longtemps l'exploitation traditionnelle des alpages par l'homme a favorisé des conditions de vie idéales au tétras-lyre. Dans certaines régions des Alpes des mesures ont commencé à être prises pour la sauvegarde du tétras-lyre, telles :