Île

Île Macquarie

15 espèces

L’île Macquarie se situe au sud-ouest de l'océan Pacifique, environ à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et l'Antarctique.

Géographie physique

L’île, avec une longueur approximative de 34 km et une largeur régulière de 5 km en moyenne occupe une surface de 128 km2. À proximité se trouvent deux îlets, le Judge and Clerk Islets (en) d'une surface de 0,2 km2 à 14 km au nord et le Bishop and Clerk Islets (en) d'une surface de 0,6 km2 à 34 km au sud. Ces îles forment le territoire le plus méridional de l'Australie, à trois jours de navigation de la Tasmanie.

Au XIXe siècle, il était supposé l'existence d'une île plus au sud de Macquarie, appelée l'île Emerald, ainsi que d'un autre groupe d'îles fantômes au nord-ouest appelées îles de la Compagnie Royale.

Climat

L'île Macquarie a un climat de type ETf (toundra maritime) ou subantarctique maritime, extrêmement venteux, mais pas forcément froid, car aucun mois, même la nuit, ne connaît de températures négatives en moyenne, avec comme record de chaleur 14,3 °C le 18 mars 2001 et comme record de froid −9,4 °C le 3 juillet 2003. La température moyenne annuelle est de 4,9 °C.

Faune terrestre

En 1870, des lapins et chats sont introduits sur l'île par les marins. Devenus envahissants et causant de grands dommages à la flore et faune locales, ils entraînent la disparition d’espèces, une modification du paysage et un accroissement de l’érosion (à la suite de la disparition de la végétation qui protégeait les sols du vent et des pluies). En 1970 est lancé un programme d’éradication des lapins à l’aide du virus de la myxomatose. De 1980 à 2000, les chats, qui étaient prédateurs des jeunes lapins, se rabattent alors sur d'autres proies : les oiseaux marins. Un nouveau programme d’éradication est mis en place cette fois pour réguler la population féline. Dans les années 2000, profitant de la disparition des chats, la population des lapins ayant survécu à la myxomatose explose à nouveau, menaçant la végétation de l’île. Réduite, grâce à la myxomatose à environ 10 000 dans les années 1980, leur population est revenue à 100 000 depuis 2007.

Le rat fait aussi partie des espèces invasives. Le gouvernement fédéral australien et le gouvernement de Tasmanie ont lancé, comme pour d'autres îles du Pacifique, un plan d'éradication qui a déjà coûté plus de 24 millions de dollars australiens.

Des scientifiques critiquent aujourd'hui le plan d'éradication des chats harets qui a été conduit afin de préserver les oiseaux marins, car il a finalement favorisé l'explosion de la population de lapins qui ravagent la végétation, elle-même indispensable à la survie des oiseaux. Les dégâts environnementaux sont estimés à 24 millions de dollars australiens. Un programme « Aliens in Antarctica » encadre de nouveaux travaux.

Faune marine

Les principaux mammifères marins sont les otaries à fourrure subantarctique, les otaries à fourrure de Nouvelle-Zélande, les otaries de Kerguelen – ces espèces réalisant parfois des reproductions croisées – et les éléphants de mer. Des troupes d'Orques chassent aussi dans les eaux de l'île.Protection des Baleines: Les baleiniers ne sont pas autorisés à s'approcher à moins de 20 km (12 miles) des côtes de l'île.

Oiseaux

La faune aviaire est constituée de 55 espèces d'oiseaux marins et 80 espèces d'oiseaux terrestres dont une bonne part est endémique et en danger (30 espèces sont inscrites sur la liste rouge de l'UICN). La majorité des espèces nicheuses sont des manchots (Manchots papous, Manchots royaux), des Gorfous de Schlegel – dont l'île constitue leur unique lieu de nidification connu, situé légèrement en altitude –, des pétrels, des labbes et des albatros. Cependant, la liste des oiseaux de l'île comprend également des accidentels, y compris des passereaux, en provenance de Nouvelle-Zélande et d'Australie.

Flore

Pour la liste des espèces végétales et leur endémisme, se reporter à l'article Flore des îles Kerguelen.

Montrer moins

L’île Macquarie se situe au sud-ouest de l'océan Pacifique, environ à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et l'Antarctique.

Géographie physique

L’île, avec une longueur approximative de 34 km et une largeur régulière de 5 km en moyenne occupe une surface de 128 km2. À proximité se trouvent deux îlets, le Judge and Clerk Islets (en) d'une surface de 0,2 km2 à 14 km au nord et le Bishop and Clerk Islets (en) d'une surface de 0,6 km2 à 34 km au sud. Ces îles forment le territoire le plus méridional de l'Australie, à trois jours de navigation de la Tasmanie.

Au XIXe siècle, il était supposé l'existence d'une île plus au sud de Macquarie, appelée l'île Emerald, ainsi que d'un autre groupe d'îles fantômes au nord-ouest appelées îles de la Compagnie Royale.

Climat

L'île Macquarie a un climat de type ETf (toundra maritime) ou subantarctique maritime, extrêmement venteux, mais pas forcément froid, car aucun mois, même la nuit, ne connaît de températures négatives en moyenne, avec comme record de chaleur 14,3 °C le 18 mars 2001 et comme record de froid −9,4 °C le 3 juillet 2003. La température moyenne annuelle est de 4,9 °C.

Faune terrestre

En 1870, des lapins et chats sont introduits sur l'île par les marins. Devenus envahissants et causant de grands dommages à la flore et faune locales, ils entraînent la disparition d’espèces, une modification du paysage et un accroissement de l’érosion (à la suite de la disparition de la végétation qui protégeait les sols du vent et des pluies). En 1970 est lancé un programme d’éradication des lapins à l’aide du virus de la myxomatose. De 1980 à 2000, les chats, qui étaient prédateurs des jeunes lapins, se rabattent alors sur d'autres proies : les oiseaux marins. Un nouveau programme d’éradication est mis en place cette fois pour réguler la population féline. Dans les années 2000, profitant de la disparition des chats, la population des lapins ayant survécu à la myxomatose explose à nouveau, menaçant la végétation de l’île. Réduite, grâce à la myxomatose à environ 10 000 dans les années 1980, leur population est revenue à 100 000 depuis 2007.

Le rat fait aussi partie des espèces invasives. Le gouvernement fédéral australien et le gouvernement de Tasmanie ont lancé, comme pour d'autres îles du Pacifique, un plan d'éradication qui a déjà coûté plus de 24 millions de dollars australiens.

Des scientifiques critiquent aujourd'hui le plan d'éradication des chats harets qui a été conduit afin de préserver les oiseaux marins, car il a finalement favorisé l'explosion de la population de lapins qui ravagent la végétation, elle-même indispensable à la survie des oiseaux. Les dégâts environnementaux sont estimés à 24 millions de dollars australiens. Un programme « Aliens in Antarctica » encadre de nouveaux travaux.

Faune marine

Les principaux mammifères marins sont les otaries à fourrure subantarctique, les otaries à fourrure de Nouvelle-Zélande, les otaries de Kerguelen – ces espèces réalisant parfois des reproductions croisées – et les éléphants de mer. Des troupes d'Orques chassent aussi dans les eaux de l'île.Protection des Baleines: Les baleiniers ne sont pas autorisés à s'approcher à moins de 20 km (12 miles) des côtes de l'île.

Oiseaux

La faune aviaire est constituée de 55 espèces d'oiseaux marins et 80 espèces d'oiseaux terrestres dont une bonne part est endémique et en danger (30 espèces sont inscrites sur la liste rouge de l'UICN). La majorité des espèces nicheuses sont des manchots (Manchots papous, Manchots royaux), des Gorfous de Schlegel – dont l'île constitue leur unique lieu de nidification connu, situé légèrement en altitude –, des pétrels, des labbes et des albatros. Cependant, la liste des oiseaux de l'île comprend également des accidentels, y compris des passereaux, en provenance de Nouvelle-Zélande et d'Australie.

Flore

Pour la liste des espèces végétales et leur endémisme, se reporter à l'article Flore des îles Kerguelen.

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