Désert

Désert du Namib

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Le désert du Namib ou erg du Namib est un désert côtier chaud, situé dans le sud-ouest de la Namibie. Il est considéré comme le plus vieux désert du monde, car soumis à des conditions arides ou semi-arides depuis au moins 55 millions d'années.

Les conditions désertiques qui y règnent sont la conséquence du courant marin froid de Benguela d'origine antarctique, qui refroidit les masses d'air océanique au large des côtes de Namibie. Lorsque ces masses d'air parviennent au-dessus des terres continentales plus chaudes, elles se réchauffent et se dilatent, ce qui les empêche de libérer l'humidité qu'elles contiennent sous forme de pluie. Cependant, on estime que ces brouillards déposent entre 1 et 10 l/m2 d'eau par jour, indispensable au développement de la vie dans ces zones arides.

Climat

Les pluies sont rares et irrégulières. Le courant de Benguela venant de l’Antarctique maintient un climat frais toute l’année dans la zone côtière. Il est aussi responsable de brouillards fréquents qui apportent un peu d’humidité dans le désert jusqu’à 50 km de la côte. Au-delà, les variations thermiques sont plus marquées.

Écosystème

À cause de l’absence d’eaux de surface permanentes, l’humidité apportée par les brouillards marins joue un rôle vital pour les organismes vivant dans ce désert.

L’espèce végétale la plus remarquable est la Welwitschia mirabilis qui est endémique au désert du Namib et au Kaokoland voisin. Cette plante rare ne possède que deux très longues feuilles et peut vivre jusqu’à 2 500 ans. D’autres espèces typiques sont le nara (Acanthosicyos horridus), un melon rond épineux, le dollar-bush (Zygophyllum stapfii), un arbuste qui doit son nom à ses feuilles rondes de la taille d’une pièce d’un dollar et l’arbre-carquois ou kokerboom (Aloidendron dichotomum). De nombreux lichens colorés prolifèrent également dans les plaines côtières au nord de Swakopmund.

D’une manière générale, la végétation est extrêmement rare dans le milieu dunaire du Namib méridional. La végétation est plus étendue dans les zones moins arides au nord et à l’est, avec différentes variétés de buissons nains et même d’arbres (acacias).

De nombreux reptiles (lézards, geckos) et petits rongeurs (gerbilles, taupes…), dont certains endémiques, y vivent. Les grands mammifères sont rares, les seules espèces adaptées à cet environnement très rude étant l’Oryx gazelle ou gemsbok et dans une moindre mesure le springbok (Antidorcas marsupialis). Y survivent notamment quelques groupes d'éléphants du désert. Il existe aussi une petite communauté d'environ 50 familles de chevaux sauvages qui vivent dans un secteur de 40 000 hectares du désert et qui survivent depuis une centaine d'années grâce à un puits d’eau installé pour ravitailler les trains durant l’époque de la colonie. Parmi les prédateurs, on trouve les hyènes tachetées (Crocuta crocuta) et hyènes brunes (Hyaena brunnea), des lions ainsi que des renards. La faune aviaire est assez limitée et se concentre dans la bande côtière.

Le courant froid de Benguela riche en plancton entraîne la présence de nombreuses espèces de poissons (anchois, sardines). La colonie d’otaries à fourrure (Arctocephalus pusillus) de Cape Cross compte près de 100 000 individus ; c’est l’une des plus importantes d’Afrique australe.

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Le désert du Namib ou erg du Namib est un désert côtier chaud, situé dans le sud-ouest de la Namibie. Il est considéré comme le plus vieux désert du monde, car soumis à des conditions arides ou semi-arides depuis au moins 55 millions d'années.

Les conditions désertiques qui y règnent sont la conséquence du courant marin froid de Benguela d'origine antarctique, qui refroidit les masses d'air océanique au large des côtes de Namibie. Lorsque ces masses d'air parviennent au-dessus des terres continentales plus chaudes, elles se réchauffent et se dilatent, ce qui les empêche de libérer l'humidité qu'elles contiennent sous forme de pluie. Cependant, on estime que ces brouillards déposent entre 1 et 10 l/m2 d'eau par jour, indispensable au développement de la vie dans ces zones arides.

Climat

Les pluies sont rares et irrégulières. Le courant de Benguela venant de l’Antarctique maintient un climat frais toute l’année dans la zone côtière. Il est aussi responsable de brouillards fréquents qui apportent un peu d’humidité dans le désert jusqu’à 50 km de la côte. Au-delà, les variations thermiques sont plus marquées.

Écosystème

À cause de l’absence d’eaux de surface permanentes, l’humidité apportée par les brouillards marins joue un rôle vital pour les organismes vivant dans ce désert.

L’espèce végétale la plus remarquable est la Welwitschia mirabilis qui est endémique au désert du Namib et au Kaokoland voisin. Cette plante rare ne possède que deux très longues feuilles et peut vivre jusqu’à 2 500 ans. D’autres espèces typiques sont le nara (Acanthosicyos horridus), un melon rond épineux, le dollar-bush (Zygophyllum stapfii), un arbuste qui doit son nom à ses feuilles rondes de la taille d’une pièce d’un dollar et l’arbre-carquois ou kokerboom (Aloidendron dichotomum). De nombreux lichens colorés prolifèrent également dans les plaines côtières au nord de Swakopmund.

D’une manière générale, la végétation est extrêmement rare dans le milieu dunaire du Namib méridional. La végétation est plus étendue dans les zones moins arides au nord et à l’est, avec différentes variétés de buissons nains et même d’arbres (acacias).

De nombreux reptiles (lézards, geckos) et petits rongeurs (gerbilles, taupes…), dont certains endémiques, y vivent. Les grands mammifères sont rares, les seules espèces adaptées à cet environnement très rude étant l’Oryx gazelle ou gemsbok et dans une moindre mesure le springbok (Antidorcas marsupialis). Y survivent notamment quelques groupes d'éléphants du désert. Il existe aussi une petite communauté d'environ 50 familles de chevaux sauvages qui vivent dans un secteur de 40 000 hectares du désert et qui survivent depuis une centaine d'années grâce à un puits d’eau installé pour ravitailler les trains durant l’époque de la colonie. Parmi les prédateurs, on trouve les hyènes tachetées (Crocuta crocuta) et hyènes brunes (Hyaena brunnea), des lions ainsi que des renards. La faune aviaire est assez limitée et se concentre dans la bande côtière.

Le courant froid de Benguela riche en plancton entraîne la présence de nombreuses espèces de poissons (anchois, sardines). La colonie d’otaries à fourrure (Arctocephalus pusillus) de Cape Cross compte près de 100 000 individus ; c’est l’une des plus importantes d’Afrique australe.

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