Pays

Maroc

1057 espèces

Le Maroc, ou depuis 1956, en forme longue le royaume du Maroc, autrefois appelé Empire chérifien, est un État unitaire régionalisé situé en Afrique du Nord.

Hydrographie

Le Maroc possède plusieurs cours d'eau (fleuves et oueds) tels que :

Les grands fleuves tels que le Bouregreg, l'Oum Errabiâ, la Moulouya et le Sebou ont des débits très variables entre les saisons, et aussi d'année en année.

De nombreux cours d'eau moins importants (les oueds) peuvent même être à sec une partie de l'année (ou même plusieurs années de suite dans les zones pré-désertiques). Le manque d'eau et la grande variabilité des débits représentent un grand problème pour le Maroc, notamment pour l'agriculture (irriguée ou non). Par ailleurs, le Maroc est confronté à une situation de crise aiguë du stress hydrique, la consommation de sa population dépassant largement la quantité d’eau disponible. Ses ressources en eau par habitant ont été divisées par cinq entre 1960 et 2019, passant de 2 500 m3 par habitant et par an à 500 m3. Le Royaume occupe le 23e rang des pays les plus menacés par les pénuries d’eau, selon le World Resources Institute (WRI).

Climat

Le climat marocain est principalement de type méditerranéen mais peut toutefois être divisé en sept sous-zones, déterminées par les différentes influences que subit le pays : influences océaniques, méditerranéennes, montagnardes, continentales et sahariennes.

D'un point de vue général, au niveau des plaines, on observe une influence de courants atlantiques marquée par une saison sèche et chaude doublée d'une saison froide et humide ; la fin de la période chaude étant marquée par les pluies d'octobre. Les influences maritimes atténuent les écarts de température, tempèrent les saisons et accroît l'humidité de l'air (400 à 1000 mm de pluies sur le littoral). Dans l'intérieur, le climat varie en fonction de l'altitude. Les étés sont chauds et secs, surtout lorsque souffle le sirocco brûlant ou le chergui, vent d'été venant du Sahara. À cette saison, les températures moyennes sont de 22 °C à 24 °C. Les hivers sont froids et pluvieux avec gel et neige. La température moyenne évolue alors de - 2 °C à 14 °C et peut descendre jusqu'à - 26 °C. Dans les régions montagneuses, les précipitations sont très importantes (plus de 2 000 mm de précipitations au Rif ou encore 1 800 mm au Moyen-Atlas). Le Maroc pré-saharien et saharien a un climat désertique sec.

Environnement

Le Maroc est un pays méditerranéen par excellence, le botaniste français Louis Emberger en parle en 1934 dans la citation suivante : « Réunissant sur son territoire toutes les formes du climat méditerranéen, le Maroc peut être considéré comme le type phylogéographique méditerranéen au sens systématique du mot. La végétation des autres pays groupés autour de la Méditerranée pourra être examinée et appréciée en fonction de celle de l’Empire chérifien. Le Maroc est, à lui seul, une synthèse méditerranéenne. »

Depuis 2009, le roi Mohammed VI s'intéresse au développement durable poussant les centrales solaires. En 2016, le pays accueille la COP 22. De même, depuis février 2017, le Maroc s'est doté d'une « police de l'environnement » qui se chargera de lutter contre les infractions environnementales.

Faune

Parmi quelques espèces d'animaux qu'héberge le territoire marocain, citons parmi les oiseaux : l'échassier, l'aigrette garzette, la Courvite isabelle, le flamant rose, le vautour percnoptère, l'aigle royal ; et parmi les mammifères : le cerf de Barbarie, l'écureuil de Barbarie, le dromadaire, le fennec, le Loup doré, la hyène rayée (en voie rapide d'extinction), le renard de Rüppell (très rare), le renard roux, le Lynx caracal (menacé d'extinction), le serval (menacé d'extinction), la panthère (menacée d'extinction immédiate), le guépard (menacé d'extinction, des individus survivraient à la frontière maroco-algérienne), les gazelles dorcas et gazelle de Cuvier (en raréfaction), le magot (menacé par la mort lente de la cédraie et les captures par les trafiquants) et le dauphin.

Également, peuvent être cités parmi les reptiles : la sous-espèce du cobra égyptien (s'est considérablement raréfiée et a disparu de régions entières), l'Eryx jaculus (espèce de tout petit boa fouisseur), de nombreuses couleuvres et quelques vipères. Au Maroc, la majorité des serpents sont inoffensifs (17 espèces sur 25) et les quelques espèces venimeuses existantes n'attaquent jamais.

Le territoire marocain héberge encore une trentaine d'espèces de scorpions (de nouvelles espèces sont presque chaque année identifiées au Maroc), dont une ou deux seulement sont potentiellement dangereuses pour l'homme (par ex. Androctonus mauritanicus), notamment pour les petits enfants. Toutefois, un scorpion n'attaque presque jamais, il ne fait que se défendre.

Flore

Le Maroc possède une flore riche du fait de sa position stratégique. En effet, il possède deux façades maritimes totalisant plus de 3 500 km, dont 500 en mer Méditerranée. Il reçoit de ce fait les courants chargés de pluie de l'océan qui s'accumulent contre la barrière montagneuse de l'Atlas, ce qui permet de fortes précipitations à Rabat, Casablanca, Fès et la formation des neiges à Ifrane et Azrou et dans les hauts sommets de l'Atlas, pendant que le sud et l'est restent arides.

Plus de 4 500 espèces configurent la flore marocaine. Les variations du climat et du relief sont des éléments fondamentaux pour expliquer une telle richesse florale. L'intérêt botanique du Maroc est intense et on citera seulement les 2 500 000 hectares de forêt qui contiennent des cèdres, des palmiers, des thuyas, des dattiers, des amandiers, des figuiers, des oliviers, des acacias, des fruitiers, des chênes verts, des chênes-lièges, des pins, l'eucalyptus, des arbousiers, l'alfa et l'endémique arganier, dont le Maroc est le seul pays au monde à disposer de cette espèce qui est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. La forêt représente environ 15 % de la surface totale.

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Le Maroc, ou depuis 1956, en forme longue le royaume du Maroc, autrefois appelé Empire chérifien, est un État unitaire régionalisé situé en Afrique du Nord.

Hydrographie

Le Maroc possède plusieurs cours d'eau (fleuves et oueds) tels que :

Les grands fleuves tels que le Bouregreg, l'Oum Errabiâ, la Moulouya et le Sebou ont des débits très variables entre les saisons, et aussi d'année en année.

De nombreux cours d'eau moins importants (les oueds) peuvent même être à sec une partie de l'année (ou même plusieurs années de suite dans les zones pré-désertiques). Le manque d'eau et la grande variabilité des débits représentent un grand problème pour le Maroc, notamment pour l'agriculture (irriguée ou non). Par ailleurs, le Maroc est confronté à une situation de crise aiguë du stress hydrique, la consommation de sa population dépassant largement la quantité d’eau disponible. Ses ressources en eau par habitant ont été divisées par cinq entre 1960 et 2019, passant de 2 500 m3 par habitant et par an à 500 m3. Le Royaume occupe le 23e rang des pays les plus menacés par les pénuries d’eau, selon le World Resources Institute (WRI).

Climat

Le climat marocain est principalement de type méditerranéen mais peut toutefois être divisé en sept sous-zones, déterminées par les différentes influences que subit le pays : influences océaniques, méditerranéennes, montagnardes, continentales et sahariennes.

D'un point de vue général, au niveau des plaines, on observe une influence de courants atlantiques marquée par une saison sèche et chaude doublée d'une saison froide et humide ; la fin de la période chaude étant marquée par les pluies d'octobre. Les influences maritimes atténuent les écarts de température, tempèrent les saisons et accroît l'humidité de l'air (400 à 1000 mm de pluies sur le littoral). Dans l'intérieur, le climat varie en fonction de l'altitude. Les étés sont chauds et secs, surtout lorsque souffle le sirocco brûlant ou le chergui, vent d'été venant du Sahara. À cette saison, les températures moyennes sont de 22 °C à 24 °C. Les hivers sont froids et pluvieux avec gel et neige. La température moyenne évolue alors de - 2 °C à 14 °C et peut descendre jusqu'à - 26 °C. Dans les régions montagneuses, les précipitations sont très importantes (plus de 2 000 mm de précipitations au Rif ou encore 1 800 mm au Moyen-Atlas). Le Maroc pré-saharien et saharien a un climat désertique sec.

Environnement

Le Maroc est un pays méditerranéen par excellence, le botaniste français Louis Emberger en parle en 1934 dans la citation suivante : « Réunissant sur son territoire toutes les formes du climat méditerranéen, le Maroc peut être considéré comme le type phylogéographique méditerranéen au sens systématique du mot. La végétation des autres pays groupés autour de la Méditerranée pourra être examinée et appréciée en fonction de celle de l’Empire chérifien. Le Maroc est, à lui seul, une synthèse méditerranéenne. »

Depuis 2009, le roi Mohammed VI s'intéresse au développement durable poussant les centrales solaires. En 2016, le pays accueille la COP 22. De même, depuis février 2017, le Maroc s'est doté d'une « police de l'environnement » qui se chargera de lutter contre les infractions environnementales.

Faune

Parmi quelques espèces d'animaux qu'héberge le territoire marocain, citons parmi les oiseaux : l'échassier, l'aigrette garzette, la Courvite isabelle, le flamant rose, le vautour percnoptère, l'aigle royal ; et parmi les mammifères : le cerf de Barbarie, l'écureuil de Barbarie, le dromadaire, le fennec, le Loup doré, la hyène rayée (en voie rapide d'extinction), le renard de Rüppell (très rare), le renard roux, le Lynx caracal (menacé d'extinction), le serval (menacé d'extinction), la panthère (menacée d'extinction immédiate), le guépard (menacé d'extinction, des individus survivraient à la frontière maroco-algérienne), les gazelles dorcas et gazelle de Cuvier (en raréfaction), le magot (menacé par la mort lente de la cédraie et les captures par les trafiquants) et le dauphin.

Également, peuvent être cités parmi les reptiles : la sous-espèce du cobra égyptien (s'est considérablement raréfiée et a disparu de régions entières), l'Eryx jaculus (espèce de tout petit boa fouisseur), de nombreuses couleuvres et quelques vipères. Au Maroc, la majorité des serpents sont inoffensifs (17 espèces sur 25) et les quelques espèces venimeuses existantes n'attaquent jamais.

Le territoire marocain héberge encore une trentaine d'espèces de scorpions (de nouvelles espèces sont presque chaque année identifiées au Maroc), dont une ou deux seulement sont potentiellement dangereuses pour l'homme (par ex. Androctonus mauritanicus), notamment pour les petits enfants. Toutefois, un scorpion n'attaque presque jamais, il ne fait que se défendre.

Flore

Le Maroc possède une flore riche du fait de sa position stratégique. En effet, il possède deux façades maritimes totalisant plus de 3 500 km, dont 500 en mer Méditerranée. Il reçoit de ce fait les courants chargés de pluie de l'océan qui s'accumulent contre la barrière montagneuse de l'Atlas, ce qui permet de fortes précipitations à Rabat, Casablanca, Fès et la formation des neiges à Ifrane et Azrou et dans les hauts sommets de l'Atlas, pendant que le sud et l'est restent arides.

Plus de 4 500 espèces configurent la flore marocaine. Les variations du climat et du relief sont des éléments fondamentaux pour expliquer une telle richesse florale. L'intérêt botanique du Maroc est intense et on citera seulement les 2 500 000 hectares de forêt qui contiennent des cèdres, des palmiers, des thuyas, des dattiers, des amandiers, des figuiers, des oliviers, des acacias, des fruitiers, des chênes verts, des chênes-lièges, des pins, l'eucalyptus, des arbousiers, l'alfa et l'endémique arganier, dont le Maroc est le seul pays au monde à disposer de cette espèce qui est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. La forêt représente environ 15 % de la surface totale.

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