Desman des Pyrénées
Royaume
Phylum
Subphylum
Classe
Commande
Famille
Sous-famille
Tribu
Genre
ESPÈCES
Galemys pyrenaicus
Taille de la population
Unknown
Durée de vie
3.5 years
Poids
35-80
1.2-2.8
goz
g oz 
Longueur
11-14
4.3-5.5
cminch
cm inch 

Galemys pyrenaicus • Rat-trompette

Le Desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus), également Rat-trompette, est une espèce de petits mammifères de la famille des Talpidés, endémique de la chaîne des Pyrénées et des zones montagneuses du nord-ouest de la péninsule Ibérique (principalement la cordillère Cantabrique et le Système central). Son aire de répartition couvre quatre pays européens : l'Andorre, l'Espagne, la France et le Portugal.

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Le Desman des Pyrénées ressemble anatomiquement à d'autres animaux tels que le Rat brun, bon nageur à la queue robuste, la Taupe, aux pattes griffues et puissantes et au museau particulièrement sensible, enfin la Musaraigne, au museau allongé pouvant attraper les petits arthropodes. C'est ce museau caractéristique en forme de trompe qui lui vaut d'être également nommé Rat-trompette. Étant quasiment aveugle, c'est grâce à son sens du toucher hyperdéveloppé qu'il scrute son environnement, s'oriente et chasse ses proies. Sa trompe, mobile et préhensile, est équipée à sa base de vibrisses, et à son extrémité d'organes d'Eimer qui sont les organes du toucher les plus perfectionnés du monde animal.

Le Desman est un insectivore semi-aquatique vivant exclusivement à proximité des lacs de montagne et des torrents à l'eau claire et au débit soutenu. Il se nourrit presque exclusivement de larves aquatiques sensibles à la pollution : larves de Plécoptères, de Trichoptères et d'Éphéméroptères. Son activité est essentiellement nocturne et il craint l’être humain, ce qui en fait un animal difficile à observer. Certains aspects de son mode de vie restent encore très mal connus des scientifiques, notamment en ce qui concerne son cycle de reproduction.

Le Desman des Pyrénées vit seulement dans les cours d'eau non aménagés et non pollués, ce qui fait de lui un bon marqueur de la qualité de son environnement. Il ne supporte pas l'anthropisation de son habitat : l'aménagement de digues, l'enrochement de berges ou la construction de barrages détruisent irrémédiablement les lieux de vie du Desman et fragmentent son habitat. Depuis 2021, il est répertorié par l'Union internationale pour la conservation de la nature comme espèce « en danger » sur l'ensemble de son aire de répartition, sa population ne cessant de diminuer depuis plusieurs dizaines d'années et ce malgré les mesures de conservation prises depuis le début du XXIe siècle dans les différents pays concernés.

Le Desman a longtemps été considéré comme nuisible par les populations locales, notamment par les pêcheurs et pisciculteurs, principalement parce que son mode de vie et son régime alimentaire étaient mal connus. Ce n'est qu'à partir des années 1990 que l'image du Desman change, en même temps que progressent les connaissances scientifiques à son sujet. Le destin du Desman au XXIe siècle est paradoxal : alors qu'il reste encore inconnu d'une bonne partie du grand public et qu'il est menacé de disparition, il est devenu un animal emblématique des montagnes pyrénéennes et se voit de plus en plus présent dans la culture régionale.

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Apparence

Le Desman des Pyrénées mesure environ 25 cm de long, dont plus de la moitié pour la queue, et pèse de 50 à 60 g. Le dimorphisme sexuel n'est pas marqué, les femelles étant légèrement plus grosses que les mâles. Seule une observation attentive des organes génitaux externes permet de différencier les sexes.

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Le Desman a des pattes postérieures palmées. C'est un type d'adaptation rare chez les Insectivores et qui justifie son classement dans un genre monospécifique, c'est-à-dire que son genre biologique Galemys ne contient qu'une seule espèce. Outre le Desman, cette particularité est présente seulement chez le Limnogale, le Micropotamogale du Mont Ruwenzori et le Nectogal élégant.

Pour le reste, chaque partie du corps ressemble à celle d'un autre animal plus connu :

  • du Rat brun, il possède tout l’arrière-train avec des pattes robustes, des cuisses trapues, une longue queue épaisse lui servant à se déplacer aisément dans son milieu de prédilection, l’eau ;
  • des Taupes, il possède la partie avant du corps avec des pattes griffues pouvant creuser la terre pour aménager le terrier, centre d’éducation pour ses petits et abri indispensable contre ses différents prédateurs, ainsi qu'un museau au sens du toucher hyperdéveloppé ;
  • de la Musaraigne commune, il possède une trompe préhensile et des vibrisses lui servant à repérer les larves dont il se nourrit et à se diriger dans son environnement.

La denture est composée de 44 dents, disposées selon la formule dentaire 3.1.4.3 identique sur les mâchoires supérieure et inférieure. Cette denture complète est typique et identique à celle des taupes européennes. Les deux incisives frontales de la mâchoire supérieure sont proéminentes. La première prémolaire, surnuméraire, serait une dent de lait devenue permanente.

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Vidéo

Distribution

Géographie

Le Desman des Pyrénées est une espèce endémique des régions montagneuses de la chaîne des Pyrénées, de la cordillère Cantabrique et du Système central ibérique. Il se rencontre principalement le long des cours d'eau suivants et de leurs affluents (du nord au sud, et d'ouest en est) :

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  • France : Nivelle, Nive, gave d'Aspe, gave d'Ossau, Adour, Neste, Pique, Garonne, Hers, Salat, Arize, Ariège, Aude, Rébenty, Agly, Têt et Tech, ;
  • Espagne : Bidassoa, Leitzaran, Deba, Artibai, Lea, Gobelas, Oka, Burguete, Iratiko erreka, Aragon, Gállego, sierra de Guara, Ara, Cinca, Noguera Ribagorzana, Noguera Pallaresa, Infiesta, Sègre, Ter, Oviedo, Pisuerga, Jallas (es), Tambre, Lérez, Oitavén, Sil, Tâmega, Arandilla, Duero ;
  • Portugal : Minho, Âncora (es), Lima, Rio Neiva (pt), Cávado, Ave, Rio LeçaRio Leça, Douro, Vouga, Mondego, Zêzere.

La plupart de ces cours d'eau se trouvent de part et d'autre d'une ligne de partage des eaux ou ne sont tout simplement pas sur des bassins versants contigus ; par conséquent, la distribution géographique du Desman est très fractionnée.

La répartition générale du Desman est le vestige d'une colonisation postglaciaire de nouveaux territoires par l'intermédiaire de corridors terrestres et, éventuellement, d'un réseau fluvial qui aurait été plus étendu durant l'Holocène. Cependant, de façon plus localisée, la dispersion interbassin peut être beaucoup plus récente.

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Desman des Pyrénées carte des habitats

Zones climatiques

Desman des Pyrénées carte des habitats
Desman des Pyrénées
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Habitudes et mode de vie

À terre, le corps du Desman est rebondi et sa silhouette est trapue. Les poils sont gris brun, luisants, à reflets argentés en dessous, avec une teinte fauve dans la région pectorale, et sont regroupés en petits paquets donnant l’illusion d’écailles. Ces poils garantissent une très grande étanchéité grâce à un toilettage fréquent avec une substance huileuse sécrétée par des glandes situées sur l'abdomen. La fourrure du Desman est parfaitement adaptée aux plongées subaquatiques. Elle est composée de deux couches de poils : une couche interne, un duvet bouffant et soyeux qui ne se mouille jamais, et une couche externe, la jarre, faite de longs poils d’inégales longueurs, aplatis comme des bandes. Sous l’eau, cette combinaison ne forme plus qu’une épaisseur bien lisse lui permettant de conserver le maximum de chaleur. En effet, elle emprisonne une couche d’air isolante qui le protège de l’eau et du froid. Mais cet air captif le fait également remonter à la surface par poussée d'Archimède. Le Desman est donc obligé d’être continuellement en mouvement lorsqu'il se trouve sous la surface de l'eau, sous peine d'être poussé rapidement vers la surface. Ceci entraîne donc une dépense calorique supplémentaire qui contrecarre l'effet d'isolation thermique de la fourrure.

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Dans l’eau, son milieu privilégié, son corps devient fuselé, ses pattes avant totalement repliées contre lui, ses pattes arrière robustes, palmées et écartées à 45 degrés, servant de pagaies, et par ailleurs dotées de griffes très pointues lui permettant de s’agripper aux rochers. Durant ses plongées d’une vingtaine de secondes en moyenne, un clapet ferme ses narines. Le Desman des Pyrénées est un nageur rapide et puissant qui se déplace rapidement dans l’eau et qui est capable de remonter le courant des torrents, y compris en surface.

Ses yeux minuscules sont visibles bien que cachés en partie par les poils. Le Desman des Pyrénées est quasiment aveugle, comme la plupart des espèces de sa famille des Talpidés. Il est à peine capable de distinguer les ombres de la lumière. Ses oreilles, dépourvues de pavillons, sont entièrement cachées sous la fourrure. Cet organe auditif se présente sous la forme d’une simple perforation de 2 à 4 mm de diamètre.

De ce corps dépasse, à l’arrière, une queue large au départ qui s’affine et se termine par une petite touffe de poils blancs. À la base de la queue et sur la face inférieure, se trouvent deux glandes à musc, dont le renflement est facilement observable.

Les principaux déplacements du Desman s’effectuent dans le milieu aquatique au cours de la recherche de la nourriture. Sa nage paraît peu agile mais elle est très rapide et se fait par le mouvement alterné de ses puissantes pattes postérieures, ce qui lui donnerait une nage zigzagante si sa queue n’en corrigeait pas les écarts. Le Desman est capable de nager contre le courant, et également capable de remonter une cascade en s'agrippant aux rochers grâce à ses longues griffes.

À terre, le Desman est peu à son aise. Il se déplace en claudiquant du fait de l’importante taille de ses membres postérieurs et en marchant sur la pointe de ses griffes.

Ses rares déplacements terrestres sur les berges ou sur un rocher au milieu de la rivière, ne sont que des moments de repos consacrés au toilettage et à l'essorage de son épaisse fourrure. Pour cela, il fait de nombreuses pauses dans la journée entre les plongées. Le rituel commence par un ébrouement rapide, puis le Desman brosse méticuleusement son pelage avec les griffes de ses pattes arrière, ce qui l'enduit d'une sécrétion huileuse et imperméabilisante issue des glandes sébacées.

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Comportement saisonnier

Régime et nutrition

La recherche de nourriture dans le fond des torrents est l'activité principale du Desman. Il cherche ses proies et les détecte à l’aide de ses sens tactile et olfactif particulièrement bien développés. Il utilise plus précisément l'olfaction en phase liquide grâce à l'organe de Jacobson, et surtout le sens du toucher pour lequel sa trompe est spécialisée, au travers des vibrisses et des organes d'Eimer. Ces facultés lui permettent ainsi de détecter ses proies soit à distance grâce à leurs mouvements et leur odeur, soit par contact direct avec sa trompe. Une bonne précision de la localisation d’une proie dans l’eau semble être atteinte jusqu'à une distance de 5 centimètres, mais le Desman peut détecter la simple présence (sans localisation précise) d'une proie sur plusieurs dizaines de centimètres.

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Le Desman est incapable de poursuivre une proie qui nage ou que le courant emporte. Il se nourrit donc préférentiellement de larves vivant au fond des cours d'eau où l'eau est la plus calme, ou plus rarement d’insectes s’approchant trop près de la surface de l’eau.

Le Desman a un métabolisme élevé et a besoin d’ingérer au quotidien entre un tiers et la moitié de sa masse en nourriture, soit 20 à 30 grammes. En plein hiver, lorsque la température de l'eau est particulièrement basse, la quantité de nourriture ingérée peut atteindre l'équivalent de la masse totale de l'individu, soit 60 grammes. La période hivernale en montagne, de janvier à avril, correspond également à la période de reproduction du Desman et à la période où la biomasse de ses proies potentielles est la plus importante dans les cours d'eau.

L'identification des restes de proies issus de contenus stomacaux d'individus morts, de fèces ou par des observations réalisées en captivité a permis de déterminer que le régime alimentaire du Desman se compose majoritairement de larves d’invertébrés benthiques de trois ordres : les Éphémères, les Plécoptères et les Trichoptères. Selon ces études basées sur l'identification morphologique, il s'agirait d'un prédateur spécialisé,. Cependant, l'identification moléculaire des fèces durant les années 2010 a permis une plus grande précision. Si ces trois ordres représentent bien 80 % du total des proies, ce ne sont qu'un tiers des espèces identifiées. Se rajoutent notamment les larves de Diptères et les Crustacés comme la Gammare. Aussi, bien qu'exceptionnellement prédatées, une grande diversité d'autres espèces composent le menu du Desman, qui se révèle être un prédateur généraliste de Coléoptères, de Neuroptères, d'Hémiptères, de Lépidoptères, d'Odonates, de Myriapodes, d'Arachnides ou encore d'Urodèles, de Gastéropodes et de Poissons,.

Les proies strictement terrestres comme les Araignées, les Criquets et les Vers de terre représentent 10 % des captures et plus d'un tiers des espèces ; celles-ci sont moins abondantes en dehors de l'été. Cette consommation peut provenir de chasse active, de rencontres hasardeuses ou de noyades accidentelles.

Contrairement au Desman de Russie qui est dix fois plus lourd, le Desman des Pyrénées n'a été qu'exceptionnellement observé se nourrissant de Poissons et de Grenouilles, une rareté que confirment les analyses moléculaires des fèces.

Le Desman des Pyrénées semble privilégier les larves de Trichoptères, à valeur énergétique élevée, qu’il chasse exclusivement en plongeant de 15 à 20 secondes dans l’eau. De plus, ces larves étant de taille relativement importante, elles sont plus faciles à capturer et par conséquent d'un grand apport énergétique pour un effort moindre. Les proies les plus petites sont happées directement lors de la plongée mais, pour les larves de plus grande taille, elles sont consommées hors de l'eau, sur la berge ou sur un rocher, en position assise sur les pattes postérieures. Le Desman les pousse alors vers sa gueule à l'aide de sa trompe préhensile. La diversification des proies pourrait être une réponse à une modification des communautés aquatiques liée à un stress comme la pollution ou un effet saisonnier comme la variation des conditions climatiques et du débit d'eau.

Pendant longtemps, les scientifiques ont cru que le Desman était très sensible à la pollution issue des activités anthropiques, mais en réalité, ce sont les larves dont il se nourrit qui meurent à la moindre perturbation de la clarté, de l’acidité ou de l’oxygénation de l’eau. Il est donc important de déterminer et surveiller les paramètres physico-chimiques de l’environnement aquatique du Desman (analyse de type DBO).

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Habitudes d’accouplement

COMPORTEMENT D’ACCOUPLEMENT

La période d'activité sexuelle s'étale des mois de décembre à mai pour les mâles et de février à juin pour les femelles. Elle varie selon les régions en fonction de la température, du climat et de l’altitude. Il n’existe donc pas à proprement parler de période de reproduction, mais trois pics de gestation sont observés en février, mars et mai. Il est possible que les femelles puissent avoir plusieurs portées par an, mais cela n'a jamais été confirmé par observation.

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Les individus vivant en couple sont fidèles durant toute leur vie. Les contacts entre partenaires n’ont lieu qu’au moment d’attirances réciproques du mâle et de la femelle. En dehors de ces périodes, toute approche à moins de quelques centimètres de deux individus entraîne irrémédiablement un combat qui résulte le plus fréquemment en de graves blessures ou la mort de l'individu. Hormis ces combats relativement rares, les mâles ayant une partenaire ne participent pas à des actes agonistiques pour parvenir à s'accoupler. En revanche, les individus erratiques étant probablement polygames, ils pourraient se livrer à des scènes intimidatrices pour influencer la femelle dans son choix.

Concernant la durée de gestation, aucune donnée n'est disponible. Celle-ci n'a jamais pu être suivie, tout comme aucun nouveau-né de moins de trois mois n'a jamais été observé. Cependant, le Desman des Pyrénées appartenant à la famille des Taupes, la durée de gestation est estimée par analogie entre 30 et 40 jours. L’allaitement des petits durerait environ quatre et cinq semaines.

La mise bas, qui n'a jamais été observée, a certainement lieu dans les gîtes souterrains où vit le Desman. Le nombre de petits par portée est au maximum de cinq. Plus couramment, le nombre est de 3 à 4 petits. La femelle possède huit mamelles : deux pectorales, deux abdominales et quatre inguinales. La maturité sexuelle est atteinte au bout de quelques semaines.

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Population

Menaces démographiques

La principale menace semble être la fragmentation de son habitat par les aménagements anthropiques. L’avenir du Desman, tant en France que dans la péninsule ibérique, repose donc à l’évidence essentiellement sur la conservation et la restauration de son habitat naturel,.

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Divers dangers, issus de l’expansion urbaine et technologique du début du XXIe siècle, menacent le Desman : les retenues d’eau, en entrainant des variations brutales du niveau et de la température des cours d'eau, les seuils et autres aménagement fragmentant son habitat, l'artificialisation des berges et l'assèchement des zones humides, en détruisant directement l'habitat du Desman, et les pollutions diverses et variées, en modifiant l'écosystème aquatique. En effet, les variations du courant, de la profondeur, de l’acidité et de la teneur en oxygène tuent les larves d'invertébrés qui constituent l’alimentation du Desman.

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Effectif de la population

Selon des données de 1993 communiquées par le parc national des Pyrénées, le Desman serait présent sur 236 zones des Pyrénées françaises (une zone représentant environ 71,5 km2, soit sur une carte géographique un rectangle de 0,1 × 0,1 grade de côté), ce qui représente au total une zone d’habitat française de 1 687 400 hectares. Cependant, ce chiffre traduit mal la réalité. En effet, le Desman ne vit que le long des cours d’eau de ces zones, et non sur toute la superficie, ce qui fait que son espace de vie réel est beaucoup plus réduit.

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Selon ces mêmes données de densité de population, le nombre d’individus au kilomètre carré serait de l’ordre d’un seul individu. En appliquant cette densité de population de manière identique sur toutes les Pyrénées, la population de Desmans s’élèverait donc à moins de 17 000 individus sur le versant français. Des études datant des années 2010 estiment la densité de population entre 2 et 5 individus par kilomètre carré.

Certains spécialistes estiment que cette population est suffisante pour garantir un taux de naissance au-delà du seuil de régénérescence de l’espèce, et donc augmenter le nombre de spécimens, mais le taux de mortalité augmentant, le nombre d’individus se stabilise. L'inversion de cette tendance très précaire serait défavorable à l'espèce.

La population de Desmans semblait s’être stabilisée dans les années 1980, mais dans les années 2020 l’espèce semble de nouveau en danger. En 2021, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) rétrograde l'espèce du statut de « vulnérable » à « en danger », en raison de la diminution importante et continue de sa population observée depuis plusieurs années. Il est précisé que la population de Desmans a diminué de presque 50 % sur l'ensemble de son aire de répartition depuis 2011, en grande partie en raison des impacts humains sur son habitat,.

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Références

1. Desman des Pyrénées article sur Wikipédia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Desman_des_Pyr%C3%A9n%C3%A9es
2. Desman des Pyrénées sur le site de la Liste Rouge de l'UICN - https://www.iucnredlist.org/species/8826/12934876

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